Quand j’avais 18 ans, mes parents m’ont donnée en mariage forcé à un riche planteur alors que je venais à peine d’avoir le baccalauréat.
Mes parents sont très pauvres et ils pensaient faire une bonne affaire en me vendant à ce riche homme sans mon consentement.
J’étais pleine de vie et j’avais beaucoup de rêves, je voulais continuer mes études, avoir de bons diplômes et être médecin.
Hélas le destin m’a réservée un triste sort
Ce riche planteur avait déjà trois femmes, j’étais donc la quatrième. Arrivée dans le foyer je l’ai supplié pour qu’il me laisse continuer mes études mais il a catégoriquement refusé.
La première fois où il voulait aller sexuellement avec moi, je ne voulais pas, il m’a prise ma virginité en me violant. J’ai pleuré et ce fut comme ça tous les soirs jusqu’à ce que je contracte une grossesse.
On a eu trois enfants ensemble, juste après la naissance de notre fille, le riche planteur est décédé. Ces trois femmes qui ne m’ont jamais accepté dans la famille m’ont foutue à la porte comme une malpropre.
Retour à la case départ
Je suis retournée chez mes parents puisque je n’avais nulle part où aller, les femmes de mon mari s’étaient partagées l’héritage entre elles.
Pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants j’ai décidé d’aller chercher du travail en ville. Une fois là-bas, j’ai été reçue dans une famille comme femme de ménage. Je faisais toutes les tâches moyennant un salaire de 60 milles CFA.
J’envoyais l’argent toutes les fins du mois à ma mère pour qu’elle s’occupe de mes enfants.
Un jour le patron a proposé qu’on ait des relations sexuelles en échange d’une forte somme, j’ai refusé. Il me faisait du chantage tout le temps et moi je tenais vraiment à mon boulot.
Un soir il est rentré dans ma chambre a abusé de moi et ne s’est plus jamais arrêté. Je souffrais en silence, je suis tombée gravement malade par la suite.
Quelques jours plus tard je me suis rendue dans un centre hospitalier et la dame qui s’occupait de moi a exigé un test sérologique qui s’est révélé positif.
Mon monde s’est écroulé, je travaille toujours chez la dame mais je ne sais pas si je dois tout lui avouer.
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